dimanche 15 décembre 2013

Sablés au matcha

Voilà ma seconde recette de bredele du week end, après j'arrête au moins jusqu'au week end prochain ! 
C'est encore une recette tirée du blog Beau à la louche, donc une valeur sûre. 
Cette fois-ci, ce sont des petits sablés au thé matcha. Pour être tout à fait honnête, c'était censé être des spritzs, vous savez, ces biscuits en spirale. Mais il faut les faire soit comme en Alsace avec un hachoir à viande équipé d'une grille à biscuits, soit à la poche à douille cannelée. Je n'avais ni l'un ni l'autre sous la main, alors, j'ai testé une forme de petits sablés tout ronds, striés avec les dents d'une fourchette et je trouve le résultat très sympa quand même. Là aussi, j'ai décidé de les faire de toute petite taille pour les associer aux étoiles à la bergamote pour les offrir à une soirée ce soir. 
Le matcha est un thé vert en poudre très fine avec une saveur herbacée très prononcée. Il faut avouer qu'à boire, c'est franchement spécial, mais en pâtisserie c'est un parfum que j'aime bien car il est très adouci par les autres ingrédients. Qui plus est, ça donne une très jolie couleur verte, plus ou moins tendre, à vos desserts. Et c'est un parfum qui change des classiques citron ou vanille que vous pouvez bien sûr choisir si vous n'avez pas de matcha ! 




Allez hop, la recette ! 







175g de beurre bien mou
75 g de sucre en poudre
1 sachet de sucre vanillé
1 blanc d’œuf
1 pincée de sel
200 g de farine
25 g de maizena
2 belles cuillères à café de thé matcha en poudre

 






Préchauffer le four à 180°.
Mélanger le beurre et les sucres avec un batteur électrique muni des branches en plastique (celles pour la mayonnaise) ou au robot pâtissier si vous en avez un. Ajouter le blanc d’œuf et le sel. Dans un bol mélanger la farine, la maïzena et le thé matcha, ajouter ce mélange de poudres au mélange précédant. Mélanger. 
Former de petites boules de la taille d'une bille (ou un peu plus) et les poser sur la plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé. Avec une fourchette, appuyer sur chaque boule pour l'écraser en marquant le dessus.
Enfourner pour 10 minutes  puis faire complètement refroidir sur une grille. 




Étoiles à la bergamote, premiers bredele de l'année !

Ça y est, la saison des fêtes est bel et bien là, il faut se mettre dans l'ambiance ! 
Pour ça, rien de mieux que ces petits biscuits de Noël originaires d'Alsace.

Cette année encore, je suis allée piocher dans le très joli et très fourni blog "Beau à la louche" pour trouver mon bonheur dans ses recettes de bredele de Noël. J'en ai déjà fait pas mal venant de chez elle et je n'ai jamais été déçue ! D'ailleurs, vous les retrouverez en cliquant par ici
Et comme la chance a fait que j'ai croisé le chemin des toutes premières bergamotes de la saison dans mon magasin bio, j'ai décidé de faire des étoiles glacées à la bergamote pour ma première fournée de bredele de l'année. 
La recette est toute simple, et on obtient de petits sablés très croustillants, délicatement parfumés traditionnellement au citron, mais qui sont aussi délicieux à la bergamote. Je vous donne donc la recette avec mes petites modifications personnelles ! 
154 petits sablés plus tard, me voilà devant une belle quantité de petites douceurs à partager. Oui, la recette donne normalement environ 70 pièces, mais j'ai utilisé de tout petits emporte pièces en forme d'étoiles des neiges pour en faire une belle quantité car je voulais en offrir à une soirée où j'étais invitée. 
Alors, bien sûr, l'opération du glaçage fut un peu longue, mais le résultat en vaut la peine ! 







Recette de Suzanne Roth
« Les petits gâteaux d’Alsace »
Pour environ 70 biscuits de taille moyenne (ou plein de tout petits comme moi !)
250g de farine
½ paquet de levure chimique
70g de sucre glace
1 paquet de sucre vanillé
1 pincée de sel
Le zeste d’une bergamote (ou citron)
1 jaune d’œuf
3 cuillères à soupe de crème fraîche
100g de beurre
Glaçage :
125g de sucre glace
1 blanc d’œuf
1 cuillère à soupe de jus de bergamote
1 cuillère à café d’eau
Préchauffer le four à 180°C


Mélanger la farine et la levure, former un tas et ajouter au milieu le sucre, le sucre vanillé, le sel et le zeste de bergamote, le jaune d’œuf et la crème. Avec un peu de farine former un pâton. Ajouter ensuite le beurre en morceaux et former une boule de pâte. Pétrir pour bien incorporer le beurre. (Si la pâte colle, vous pouvez la mettre un peu au frais une petite demie heure)

Abaisser la pâte pas trop finement et découper des biscuits à l’emporte-pièce. Les déposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et faire cuire 10 à 12 minutes, ils doivent être à peine dorés. Laisser les biscuits complètement refroidir sur une grille.
Pour le glaçage : mélanger le sucre glace avec le blanc d’œuf, la cuillère de jus de bergamote et l’eau pour obtenir une sorte de crème assez fluide.
Glacer les biscuits à l'aide d'un pinceau avec ce glaçage et laisser sécher quelques heures sur la grille avant de ranger vos sablés dans une boite en métal ou des des petits sachets à offrir. 









vendredi 13 décembre 2013

Spaghetti aux coques, persil et piment

Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui, c'est pasta !
J'adore les pâtes, c'est vite prêt, absolument infini dans les variations possibles (légumes, viandes, poissons ou coquillages, herbes, fromage ou crème...) et tellement bon !
Une de mes gourmandises, ce sont les spaghetti aux coques ! C'est vite prêt, très goûteux, assez économique pour un petit plat qui en jette pas mal l'air de rien !
La seule chose un peu longue à faire dans cette recette, c'est de bien nettoyer les coques, sinon, on risque de trouver le plat un peu trop croustillant à cause du sable qu'elles contiennent souvent !
Pour cela, je mets mes coques à tremper dans un grand saladier d'eau froide pendant une dizaine de minutes en les brassant bien avec les mains. Ensuite, je les retire de l'eau en utilisant mes mains comme des crochets pour laisser le sable dans le fond. Et je reproduis cette opération au moins trois fois ! Ne renversez pas les coques comme ça dans une passoire pour les égoutter, car le sable resterait collé sur les coquillages et le trempage n'aurait servi à rien !
Ensuite, la préparation est très rapide, ça cuit en quelques minutes. J'aime ces plats de pâtes où la garniture est prête juste le temps de cuire les pâtes !



Allez hop ! la recette !

Pour deux personnes

1 litre de coques
200 g de spaghetti
1 gousse d'ail
1/2 bouquet de persil plat
1/2 piment rouge (au goût)
Poivre du moulin
Huile d'olive

Faire tremper les coquillages comme expliqué plus haut.
Peler et émincer l'ail et le piment. Ciseler le persil.
Cuire les pâtes dans une grande casserole d'eau bouillante bien salée.
Pendant ce temps là, dans une grande sauteuse, faire chauffer 4 belles cuillères à soupe d'huile d'olive. Ajouter les coques et l'ail et couvrir. Cuire environ 3 à 4 minutes en secouant régulièrement la sauteuse, le temps que les coquillages s'ouvrent (si certains restent fermés, les jeter sans hésiter !). Parsemer de persil et de piment et mélanger. Enlever les 3/4 des coquilles de coques (pour éviter d'en avoir trop dans l'assiette, mais en garder quelques une pleines pour la décoration). Couper le feu si vos pâtes ne sont pas encore cuites pour éviter aux coquillages de trop cuire, ils deviendraient caoutchouteux.
Quand les pâtes sont cuites, les retirer de la casserole avec une fourchette pour les transférer dans la sauteuse. Ne pas trop les égoutter pour qu'un peu d'eau de cuisson se mélange au jus de coquillages et lie la "sauce". Poursuivre la cuisson une minute le temps de réchauffer le tout et que les pâtes absorbent un peu de jus.
Servir immédiatement.

mardi 10 décembre 2013

Irish soda bread (pain irlandais sans levure ni pétrissage)

J'adore faire de la boulange... 
Mais il faut pas mal de temps devant soi pour boulanger : la pâte doit être pétrie (à la main chez moi, pas de robot ni de machine à pain), il faut que ça lève (deux fois, au moins 1h30 à 2 heures à avoir devant soi...) et le temps de cuisson qui peut être important aussi selon la taille du pain. 
J'ai trouvé la parade à l'étape pétrissage avec le pain à la cocotte sans pétrissage (mais avec levée de 14 à 18 heures, faut prévoir à l'avance !) que je trouve particulièrement bon mais je n'arrive pas toujours à m'organiser pour lancer la fabrication au bon moment... 
Aujourd'hui, avec l'irish soda bread, j'ai trouvé l'alternative pour faire un pain rapidement, sans pétrissage ni levée ! 
Si si ! 
Le soda bread, c'est un pain sans levure de boulanger, celle là même qui réclame du temps pour s'activer et faire lever la pâte. On remplace la levure par du bicarbonate de sodium (ou de soude, c'est la même chose ,"baking soda" en anglais) qui va agir comme de la levure chimique dans les gâteaux pour faire lever le pain à la cuisson. On utilise aussi du lait fermenté (buttermilk en anglais) qui va servir à humidifier le pain et dont le "sucre" du lactose va contribuer à la levée lui aussi. 
Certes, ce pain sèche vite et il vaut mieux le consommer le jour même (ou quand même, le lendemain toasté) mais il a l'énorme avantage d'être très vite prêt, à peine quelques minutes pour confectionner la pâte, une trentaine de minutes de cuisson. Ça dépanne bien quand on a oublié le pain, ou qu'on est coincé à la maison par la neige ! Bon, pour être honnête, je ne suis dans aucune des deux situations mentionnées ci dessus, mais je ne résiste pas à tester une nouvelle recette ! J'ai croisé celle-ci sur le blog "qu'est ce qu'on mange, ce soir, à Cannes ?" dans un billet fleuve avec plein de recettes d'automne. 
Je l'ai un peu remise à ma sauce avec ce que j'avais sous la main (c'est à dire pas de fruits secs mais des graines de lin et un mélange de farine complète, de farine d'épeautre et blanche) et je dois dire que je l'ai adoptée ! 
Vite fait, bien fait, un pain tout frais ! 


Allez hop, la recette !  


250 g de farine complète et/ou d'épeautre
250 g de farine blanche type 55 1 cc de bicarbonate de soude1 cc de sel
420 ml de lait fermenté (peut être un peu plus ou moins, selon les farines)
Un peu de farine pour saupoudrer le pain


Préchauffez votre four à 200°C.

Dans un saladier, mélanger les farines, le bicarbonate de soude, les graines et le sel.
Ajouter le lait fermenté et mélanger jusqu’à ce qu’une boule de pâte un peu collante se forme. 
Former une boule sur le plan de travail avec un peu de farine si ça colle trop (sans pétrir la pâte, cela la rendrait trop dure après cuisson) 
Sur une plaque ou un plat à tarte, placer une feuille de papier sulfurisé et déposer le pâton.
Écraser légèrement la boule et l'entailler d’une croix assez profonde avec un couteau (c'est important pour aider à lever que les entailles soient profondes, sans toutefois aller trop loin). 
Saupoudrer d'un peu de farine. Enfourner laissez cuire 30 à 35  minutes à 200°C. 
Le pain doit sonner un peu creux quand il est cuit.


vendredi 6 décembre 2013

Soupe cajun de patates douces et épinards

Voilà une soupe exactement comme je les aime ! Riche, pleine de morceaux et de parfums, toute douce mais parfumée, qui fait un repas à elle toute seule. C'est une recette cajun, du sud des Etats Unis qui m'a été donnée par une amie ex-expatriée là bas, fan de la cuisine cajun (et des crevettes, heureusement très utilisées en cuisine cajun ! n'est ce pas Stéphanie ? ;-) ) et je pense que c'est une de mes soupes préférées ! Si si, je l'ai faite au moins 3 ou 4 fois en suivant précisément la recette, et c'est vraiment un signe, parce qu'avec tout ce que j'ai envie de tester, goûter, expérimenter, et bien refaire tant de fois une recette, c'est que je l'aime vraiment beaucoup ! J'ai un tout petit peu modifié la recette d'origine : j'ai enlevé le poivron rouge par exemple, parce que j'en ai rarement dans mon frigo l'hiver et je ne fais pas cuire les épinards dans de la crème avant de les ajouter à la soupe. Le mode opératoire est un peu déroutant car on va faire un roux (beurre plus farine) qui va épaissir la soupe, ce que l'on fait plutôt d'habitude pour la sauce béchamel. Ensuite on fait cuire le reste des légumes dans cette soupe déjà un peu épaissie. Le résultat est une belle soupe en morceaux bien réconfortante qui change un peu de nos classiques veloutés de potiron ou poireaux pomme de terre ! Et la variété, c'est la vie ! 

Allez hop, la recette ! Pour 4 à 6 personnes 

2 patates douces coupées en cubes
Un sachet de pousses d'épinards frais ou 100 g d'épinards surgelés en branches
1 saucisse fumée coupée en morceaux (ou des allumettes de bacon fumé)
80 gr de beurre
1 oignon émincé
2 branches de céleri émincées
4/5 gousses d'ail émincées
3 cuil. à soupe bombées de farine
1,8 litre de bouillon de poule
sel, poivre
Tabasco à votre goût si vous voulez la relever un peu

Dans une cocotte faire revenir la saucisse, l'oignon, le céleri et l'ail dans le beurre durant 3 à 5 minutes. 
Ajouter la farine et faire blondir en remuant avant d'ajouter le bouillon de poule. Cuire une ou deux minutes le temps que le mélange épaississe un peu comme une béchamel légère.
Ajouter les patates douces, ramener à ébullition puis cuire à feu doux environ 30 minutes. 
Rajouter les épinards, mélanger et ajuster le sel et le poivre.
Servir dans des bols avec le Tabasco à disposition.
Vous pouvez la servir avec des scones au cheddar (recette par ici ) pour un repas complet.



vendredi 29 novembre 2013

Velouté de châtaignes au laurier



J'ai eu la chance de recevoir un joli cadeau d'une amie berrichonne l'autre jour : une belle quantité de châtaignes toutes belles, toutes fraîches !
D'abord j'en ai mangé quelques une comme je le faisais chez ma grand mère, écorcées, juste cuites à l'eau, pelées de la seconde peau (le tan) et déposées chaudes dans un bol de lait froid... Une vraie madeleine pour moi ! J'en ai cuisiné aussi une poignée en poêlée avec des choux de Bruxelles...
Mais après ça, il m'en restait pas mal à écouler, alors j'ai pris mon courage à deux mains et je les ai toutes préparées ! D'abord, il faut du temps pour enlever l'écorce. Rien de bien difficile, juste s'armer de patience et d'un bon petit couteau ... ça occupe bien une soirée d'automne devant la télé ! Elle peuvent ensuite se conserver un jour ou deux dans un sachet plastique dans le bac à légumes.

Ensuite, il faut les cuire. J'ai opté pour l'eau bouillante salée pendant une grosse vingtaine de minutes.
Enfin, l'étape qui demande le plus de patience, c'est d'enlever la seconde peau. Mamma mia, que c'est long ! Mieux vaut laisser les châtaignes dans l'eau chaude et les sortir avec une écumoire au fur et à mesure de l'épluchage, car c'est nettement plus facile quand elles sont chaudes.
Mais la récompense est au bout !

Et la récompense, ce jour là, c'était un délicieux velouté de châtaignes au laurier.
C'est une recette reçue de ma mère, qui elle même l'a obtenue d'amis cévenols, grande région productrice de châtaignes.
Le goût du laurier apporte une saveur très fine à ce velouté, ne faites pas l'impasse dessus, c'est vraiment le petit plus de cette recette !
Le résultat, c'est un velouté très fin, très délicat, qui sera parfait pour un dîner un peu chic, avec pourquoi pas un copeau ou deux de foie gras si c'est carrément fête ? Une jolie idée d'entrée pour le repas de Noël par exemple...
Bon, évidemment, vous pourrez faire cette recette avec des marrons sous vide, surgelés ou en bocal, ça marchera parfaitement bien et ça sera prêt en un rien de temps !


Allez hop ! la recette !

Pour 4 petits bols pour entrée chic ou deux portions généreuses si cela constitue votre repas

500 g de châtaignes cuites et pelées
2 échalotes
2 feuilles de laurier
10 g de beurre
Une pincée de noix de muscade
sel, poivre
10 cl de crème liquide
Eau

Peler et émincer les échalotes et les faire fondre dans la cocotte.
Ajouter les châtaignes et couvrir d'eau à peine plus qu'à hauteur des légumes. Ajouter les feuilles de laurier, la muscade et faire mijoter environ 20 minutes. Retirer les feuilles de laurier.
Mixer finement le velouté avec un pied mixer en ajoutant la crème liquide . Si votre velouté est un peu trop épais, ajoutez un peu d'eau pour obtenir la bonne consistance.

Servir bien chaud.












mardi 26 novembre 2013

Chutney de tomates vertes aux épices, pommes et oignons

La saison des tomates s'achève, et dans les jardins, elles peinent à mûrir. Mais il ne faut pas pour autant gâcher ces légumes, même si ils ne sont plus consommables tels quels.
"La Ruche qui dit oui" de mon quartier en proposait l'autre jour, et j'ai sauté sur l'occasion, car on n'en trouve pas sur les marchés, il faut avoir un jardin potager pour en profiter, et ça, je n'ai pas à Paris !
On fait de la confiture avec ces tomates vertes, mais le chutney est une préparation qui leur va bien aussi. On garde le côté acidulé des tomates, renforcé par le vinaigre et le sucre de la recette. Les pommes apportent une matière supplémentaire, et l'oignon une petite touche piquante soutenue par les épices.


De belles tomates vertes bios ! 
Le chutney est une spécialité indienne à l'origine, et est très prisée en Angleterre car la cuisine indienne y est très bien représentée. On l'utilise en accompagnement des viandes rôties, froides ou chaudes, mais aussi avec les fromages (un délice avec le cheddar !), avec les curries ou les naans indiens bien sûr, ou encore dans les sandwiches variés... Bref, on peut le mettre à toutes les sauces !
Celui ci n'est pas à proprement parler épicé dans le sens "piquant" mais rien ne vous empêche d'y ajouter du piment si vous l'aimez, les épices que je propose sont une base, à vous de voir ce que vous aimez.
C'est aussi une jolie idée de cadeau gourmand à offrir à Noël ou à des amis qui vous reçoivent pour un week end.















Les tomates au sel pour la nuit 

Allez hop ! la recette !
Pour 4 pots moyens

1 kilo de tomates vertes
2 oignons jaunes
4 petites pommes
250 g de sucre
20 cl de vinaigre (de cidre, de vin, aromatisé aux pommes, au choix)
6 clous de girofle
1 cuillère à café bombée de gingembre en poudre
1 cuillère à café de mélange 4 épices
1/2 cuillère à café de poivre moulu
2 cuillères à soupe de gros sel de Guérande



















La veille
Peler les tomates vertes si vous le souhaitez (ce n'est pas indispensable, je l'ai fait avec un économe spécial "peaux fines", ). Les détailler en quartiers puis en tranches fines. Peler et émincer les oignons en tranches fines également. Vous pouvez le faire avec une mandoline si vous en avez une.
Placer le tout dans un saladier en verre ou en céramique, ajouter le sel et bien mélanger. Couvrir et laisser dégorger toute la nuit.
Le lendemain :
Ébouillanter les pots et les faire sécher à l'envers sur un torchon propre.
Égoutter soigneusement les tomates dans une passoire.
Peler les pommes et les découper en dés.
Mélanger le vinaigre et le sucre dans une grande cocotte et porter à ébullition jusqu'à ce que le sucre soit dissout. Ajouter les épices et les légumes égouttés.
Faire cuire en remuant souvent pendant environ une heure, jusqu'à ce que le jus soit bien évaporé et devienne sirupeux.
Mettre dans les pots, couvrir et retourner les pots jusqu'à complet refroidissement. Remettre les pots à l'endroit, les étiqueter (oui, parce que ça peut surprendre, sur une tartine, si on confond le chutney avec la confiture au petit déjeuner ! )
La cuisson commence !  

Stocker à l'abri de la lumière et une fois le pot ouvert, le conserver au réfrigérateur.



vendredi 22 novembre 2013

Brioche torsadée aux épices

Une belle brioche est toujours du plus bel effet sur la table du petit déjeuner ou du goûter. 
Et quand elle a une jolie forme ça en jette encore plus et rajoutant l'aspect esthétique au plaisir de l'avoir fait soi même. 
Inspirée des kannelbüllar suédois, ces petits pains briochés roulés, garnis de cannelle, je me suis lancée dans une brioche torsadée, mais aromatisée d'épices à pain d'épices car je ne suis pas une grande amatrice de cannelle toute seule. Après, libre à vous de choisir les épices qui vous plaisent, voire même des copeaux des chocolat, des éclats de caramel ... Bref, une garniture gourmande !

J'ai repris la recette de cette brioche tressée pour la pâte car elle marche très bien.
La technique consiste à étaler la pâte (après la première levée) en rectangle, de la saupoudrer d'épices et de sucre et de rouler le tout bien serré. Et ensuite, on coupe le rouleau dans le sens de la longueur. On obtient deux demis boudins comme "feuilletés", que l'on va torsader avant de déposer le tout dans le moule chemisé de papier sulfurisé pour la deuxième levée. 


Allez hop, la recette !
Pour un grand moule à cake


260 g de farine
20 g de levure fraîche de boulanger (demandez la à votre boulanger, elle est vendue en cubes de 42 g) ou remplacez-la par un sachet de levure sèche
70 g de sucre en poudre
1 oeuf
10 cl de lait tiède
40 g de beurre
1 pincée de sel fin


Pour la garniture : 

4 cuillères à soupe de sucre roux
1 grosse cuillère à soupe d'épices à pain d'épices (ou de cannelle, de gingembre, de 4 épices, à votre goût) 
un peu de lait pour la dorure

Dans une casserole, faire fondre le beurre.
Émietter la levure fraîche (ou verser le sachet de levure sèche) dans le lait tiède  (pas plus de 30°)et laisser reposer 5 min.
Dans un saladier, mélanger la farine, le sucre et le sel. Battre l'oeuf dans un bol et l'ajouter à la farine, ainsi que le beurre fondu et mélanger la pâte rapidement. Ajouter alors le lait et mélanger jusqu'à ce que la pâte soit homogène et élastique. Pétrir la pâte sur le plan de travail fariné pendant 5 minutes (en ajoutant éventuellement un peu de farine si elle colle trop aux mains) et la placer dans un saladier propre, couvrir d'un torchon propre et laisser gonfler dans un endroit chaud pendant 2 heures environ. (J'ai placé mon saladier dans mon four chauffé à 40° puis éteint mais si vous le souhaitez, placez la près d'un radiateur ou de la cheminée par exemple).
Lorsque la pâte à doublé de volume, la pétrir à nouveau très légèrement (elle va se "dégonfler", c'est normal). 

Après la première levée, étaler la pâte au rouleau, délicatement, pour obtenir un rectangle de pâte d'une trentaine de cm sur une vingtaine. 
Saupoudrer toute la surface de sucre et d'épices, de façon régulière. Rouler le rectangle en partant du côté le plus long pour obtenir un rouleau assez serré. Couper ce boudin dans le sens de la longueur (on voit apparaître les couches de pâte/sucre épicé sur toute la longueur. Torsader souplement ces deux morceaux et appuyer un peu sur les extrémités pour les souder. Vous pouvez couper les bouts si ils sont irréguliers (vous les ferez cuire dans des petits moules à muffins, pour y goûter plus rapidement !) 
Déposer la brioche dans un grand moule à cake recouvert de papier sulfurisé (voir la première petite photo)
Badigeonner la brioche de lait à l'aide d'un pinceau de cuisine. Laisser gonfler à nouveau pendant une heure à une heure trente au chaud (chez moi retour dans le four préchauffé à 40°). Elle va regonfler et prendre pas mal de volume. (voir la dernière photo)
Au bout de ce temps sortir la brioche du four où elle a levé et préchauffer celui-ci à 170° C
Badigeonner à nouveau la brioche de lait enfourner pour 20-25 minutes jusqu'à ce que la brioche soit bien dorée.
Déguster à peine tiède ou froid.



lundi 18 novembre 2013

Tajine de boulettes d'agneau à la tomate et aux pois chiches

Ceux qui suivent la page Facebook de Gourmandises et Merveilles savent déjà que je viens de m'inscrire dans une "Ruche qui dit oui" de mon quartier.
La Ruche qui dit oui, c'est un groupement de producteurs de votre région qui proposent leurs produits en vente directe aux consommateurs. Il peut y avoir aussi bien des maraîchers que de la viande, du poisson, de la crèmerie, du miel, des produits d'entretien, du vin, etc... En général, les produits sont bios, mais pas seulement, en tout cas, c'est de la vente directe, sans intermédiaires, et de provenance plutôt locale. La Ruche reçoit chaque semaine les produits commandés par les "abeilles" via le site internet où il faut s'inscrire au préalable. On paie sa commande en ligne, puis le jour J, on va simplement la chercher.
L'énorme avantage, c'est qu'il n'y a pas d'obligation d'achat (on peut acheter toutes les semaines, une fois par mois ou même moins souvent), ni de panier imposé (comme dans les AMAP). Si rien ne vous tente dans une vente, attendez la prochaine, c'est pas grave !
Pour ma première commande à la Ruche, donc, j'avais pris quelques légumes (dont des tomates vertes que vous verrez bientôt ici transformées en chutney) et aussi des boulettes d'agneau préparées (qui sont livrées sous vide, on peut les conserver quelques jours ou bien les congeler).
Je les ai transformées en tajine avec de la tomate, des oignons et des pois chiches pour un bon petit repas qui réchauffe et met un peu de soleil dans la grisaille de novembre.
Je vous donne ici une recette de boulettes "à ma façon" pour que vous puissiez réaliser ce plat de A à Z !

Allez hop, pour 4 personnes

500g de viande d'agneau hachée
1 oignon haché finement
1 oeuf
1 cuil à café de ras el hanout (mélange d'épices marocain)
1 gousse d'ail hachée
sel, poivre

pour le tajine :
1 boite de tomates concassées (400g env)
1 boite de pois chiches (200g égouttés env)
2 oignons rouges
3 gousses d'ail
3 cuillères à soupe d'huile d'olive
1 cuil à café de cumin en poudre
1/2 cuil à café de gingembre en poudre
1/4 de cuil à café de piment en flocons (ou un peu moins de poudre de piment de Cayenne) au goût, si vous aimez un peu pimenté ou pas.
1 belle pincée de sucre
un peu d'eau
sel, poivre

Préparer les boulettes :
Mélanger la viande, l'oignon et l'ail hachés, les épices et l'oeuf entier. Bien amalgamer le tout et former des boulettes de la taille d'une balle de ping-pong. Mouillez vous les mains avec de l'eau froide pour éviter que la viande ne colle trop à vos paumes. Conserver les boulettes au frais sur une assiette le temps de préparer la sauce.
Pour la sauce :
Émincer les oignons rouges et l'ail et les faire revenir quelques minutes dans une sauteuse avec l'huile d'olive.
Ajouter les épices, mélanger un instant puis verser la boite de tomates concassées et l'équivalent de la boite de conserve d'eau, saler, poivrer et faire mijoter 5 minutes.
Ajouter les boulettes de viande en les enfonçant bien dans la sauce. Faire cuire à couvert environ 20 minutes en retournant les boulettes de temps en temps.
Ajouter les pois chiches et poursuivez la cuisson environ 10 minutes juste le temps de les réchauffer puisqu'ils sont déjà cuits.
Si vous souhaitez rendre ce plat plus copieux ou  pour contenter 6 personnes, vous pouvez aussi cuire des oeufs cassés quelques minutes dans la sauce chaude, juste avant de servir.


jeudi 14 novembre 2013

Sauté de dinde à l'aigre douce

Je n'ai pas l'habitude de cuisiner la dinde, et c'est dommage parce que c'est une viande saine, peu grasse, vite cuite et économique.
Souvent, je trouve ça un peu sec surtout si on fait des escalopes, mais là, cuisiné en sauté en sauce, ça devient tendre et fondant...
Je me suis inspirée d'une recette croisée sur le net pour la bidouiller à ma façon et le résultat m'a bien plu, alors je la partage avec vous.
Une sauce aigre douce à base de miel et de vinaigre balsamique, un peu de gingembre pour une petite touche de peps et voilà un plat rapide à faire, à accompagner d'une petite semoule, de quinoa, d'une purée ou de riz pour en faire un plat complet.
En plus, ce genre de plats en sauce se conserve et se réchauffe très bien alors il ne faut pas hésiter à le faire même si on est moins nombreux (ou à doubler les proportions !), ça fait toujours des repas prêts d'avance, c'est toujours bon à prendre. Quoi de plus réconfortant que de se faire réchauffer une petite part un soir où on rentre trop tard pour se lancer en cuisine ?

Allez hop ! la recette !

Pour 4 personnes,

500 g de sauté de dinde
2 beaux oignons
1 morceau de 2 cm de gingembre frais
2 gousses d'ail
1 cuillère à soupe d'huile de tournesol
2 belles cuillères à soupe de miel d'acacia liquide
3 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
Sel, poivre
25 cl d'eau

Faire chauffer l'huile dans une cocotte. Faire sauter à feu vif les morceaux de dinde jusqu'à ce qu'ils soient dorés sur toutes les faces. Réserver la viande dorée sur une assiette.
Pendant ce temps, peler et émincer les oignons. Les mettre dans la cocotte et les faire dorer 3 ou 4 minutes.
Peler et émincer le gingembre et l'ail et les rajouter aux oignons pendant une minute.
Rajouter les morceaux de viande ainsi que le miel, le vinaigre, du sel, du poivre et 25 cl d'eau et mélanger.
Couvrir et laisser mijoter à feu moyen pendant environ une demie heure en remuant de temps en temps.
Servir bien chaud et se régaler !


vendredi 8 novembre 2013

Soupe épicée de patates douces, carottes et céleri et lait de coco

Une temps à ne pas mettre le nez dehors, la pluie qui fait des claquettes sur mon toit, et puis il fait nuit tôt maintenant ... Donc, une grosse envie d'une soupe réconfortante, bien parfumée, onctueuse... Pour ça, les soupes "du monde" sont parfaites, pleines de parfums originaux qui changent de nos veloutés de poireaux pomme de terre ou de potiron ... Et comme la soupe est souvent au menu chez moi l'hiver, j'aime varier les recettes !
Ce soir, je vous propose une version  avec un peu de soleil dedans...
Une belle soupe, bien riche, avec encore quelques petits morceaux dedans. Elle est toute douce grâce à la patate douce et au lait de coco, et juste épicée et parfumée grâce à du gingembre, de l'ail, du curry, du cumin, du piment ....
Bref, un feu d'artifice dans un bol ! De quoi ensoleiller votre soirée !

Allez hop ! la recette !
Pour 4 personnes

2 patates douces moyennes
4 carottes
2 belles branches de céleri
40 cl de lait de coco
60 cl d'eau chaude
3 gousses d'ail
1 pouce de gingembre frais
1 piment vert
1 bulbe de citronnelle (facultatif)
1 cuillère à café de cumin en poudre
1 cuillère à café de curry
1 cube de bouillon de légumes
1 cuillère à soupe d'huile
sel, poivre

Pour servir, du yaourt grec ou velouté nature

Hacher l'ail, émincer le piment, le gingembre frais et la citronnelle.
Peler les patates douces et les carottes et les détailler en tout petits dés. Détailler le céleri en dés également.
Faire chauffer l'huile dans une cocotte et faire revenir l'ail, le piment, le gingembre pendant 2 minutes.
Ajouter les épices et mélanger quelques instants le temps que les parfums se dégagent bien.
Ajouter les légumes, mélanger puis verser le lait de coco et l'eau, le bouillon cube et faire mijoter à petit feu  pendant 30 minutes environ, pour que les légumes soient tendres. Mixer partiellement  la soupe (ou entièrement si vous voulez un velouté) à l'aide d'un mixer plongeant.
Servir bien chaud avec une belle cuillère de yaourt nature qui va adoucir un peu le feu des épices et apporter une petite touche d'acidité bienvenue.

jeudi 31 octobre 2013

Brownie aux noix, le classique a du bon !

J'aime les gâteaux au chocolat, bien chocolatés, moelleux et fondants... 
En général, je fais la recette du fondant au chocolat de Paolo car il est exactement comme j'aime, hyper fondant ! Mais souvent, il n'est pas très "présentable" car il ne se coupe pas hyper bien et se mange plus facilement à la cuillère qu'à la main
Aujourd'hui, j'ai décidé de faire un brownie classique aux noix, car je dois apporter un gâteau à une soirée, et que je veux qu'il puisse de couper en bouchées, plus faciles à manger avec les doigts sans s'en mettre partout ! 
Souvent, dans les recettes de brownies que j'ai croisées, les quantités de sucre sont juste hallucinantes ! Je me suis laissée prendre une fois, et je me suis retrouvée avec une brique caramélisée dans mon moule, totalement immangeable ! Après plusieurs tests, j'ai enfin trouvé LA recette qui me plait ! Bonne consistance, bien chocolaté, à peine fondant ... 
Le classique a du bon, voilà une excellente recette à avoir dans ses tablettes pour se régaler ! 
Après, à vous de voir ce que vous préférez : noix de Grenoble ou noix de Pécan ? pourquoi pas des pistaches ou des noisettes ? Allez, lancez vous, ce sera bon de toute façon ! 

Allez hop ! la recette ! 

Pour un brownie de 24 x 24 cm

150 g de farine
200 g de chocolat noir à 60 ou  70% 
200 g de beurre 
180 g de sucre en poudre
4 œufs
125 g de noix de Grenoble ou de Pécan
1 pincée de sel
1/2 cuillère à café de levure chimique


Préchauffez votre four thermostat à th 6 - 7 (180°C-190 °C).
Faites fondre le beurre et le chocolat au micro ondes dans un grand saladier pendant environ une minute, ajouter le sucre, fouetter, puis les œufs entiers un à un en fouettant bien entre chaque oeuf.
Ajouter la farine mélangée au sel et à la levure en deux fois et bien mélanger le tout.
Verser le mélange dans un moule carré ou rectangulaire (le mien fait 24 x 24 cm) bien beurré ou tapissé de papier sulfurisé.
Mettez au four 30 à 35 min. Le brownie ne doit pas être trop cuit et la lame d'un couteau doit ressortir à peine sèche. 






vendredi 25 octobre 2013

Crèmes dessert comme des danette à la pistache !

Vous connaissez peut être déjà les vraies fausses danette au chocolat ou alors celles à la vanille ... qui sont des recettes qui plaisent beaucoup aux lecteurs de mon blog.
Et bien aujourd'hui, tadaaaam !!! je suis ravie de vous présenter les vraies fausses danette à la pistache !!!
Toujours aussi simples que celles au chocolat, vites faites : préparation en 3 minutes, cuites au micro ondes en 3 minutes 30 chrono... Que demander de plus ? Hein ? Franchement ?
J'ai utilisé pour retrouver le parfum et la "couleur" de la pistache (disons, la couleur verte qui signe habituellement le parfum de pistache mais qui est bien plus verte que ce que l'on obtient avec de la vraie !)  de la pâte de pistache que l'on trouve dans les magasins spécialisés en fournitures pour les pâtissiers. C'est une crème très verte, très dense, avec un parfum fort qui va s'alléger avec tous les autres ingrédients. On s'en sert souvent pour les macarons par exemple, ou pour parfumer une crème anglaise.  Il n'en faut pas beaucoup mais le parfum de la crème est intense et devrait plaire aux amateurs de pistache. Je trouve la mienne dans la caverne d'ali baba qui s'appelle G. Detou, à Paris mais on en trouve assez facilement sur internet sur les sites spécialisés qui foisonnent pour les amateurs de pâtisserie.
Bon, si l'idée est de reproduire au plus proche la Danette pistache version industrielle, c'est ce qu'il vous faut... et même, pourquoi pas présenter cette crème pour Halloween en disant que c'est une la crème de grenouille ou du popo de Baby Shrek ?  ;-)
Mais j'imagine pouvoir en faire avec de la purée de pistache que l'on trouve dans les magasins bios, qui n'aurait pas de colorant ni parfums de synthèse et donnerait une crème au goût plus délicat et à la couleur moins flashy mais je n'ai pas encore essayé. Je vous tiendrai au courant si je fais l'essai.

Allez hop ! la recette !

Pour 5 petits pots


1/2 litre de lait
25 g de maïzena
60 g de pâte de pistache
50 g de sucre en poudre

Mélanger le sucre et la maïzena dans un grand saladier (en verre ou porcelaine qui passe au micro ondes), ajouter la pâte de pistache. Délayer doucement l'ensemble avec un tout petit peu de lait pour commencer et bien fouetter pour supprimer tous les grumeaux puis en ajoutant le reste de lait petit à petit .
Mettre le saladier au micro ondes puissance maximum  pendant 1 min 30 puis fouetter le mélange. Remettre encore 1 min 30, fouetter à nouveau et recuire une dernière fois 1 min 30.(Mon micro ondes est à 900 watts au maximum, si le votre est moins puissant, vous rajouterez peut être un cycle de cuisson). Fouetter encore à la sortie du four et laisser refroidir en fouettant régulièrement pour éviter qu'une croûte ne se forme à la surface.
Mettre dans des petits pots, couvrir et conserver au réfrigérateur deux ou trois jours maximum.



vendredi 18 octobre 2013

Pommes au four à la pâte d'amande

Les pommes au four, c'est le dessert facile et familial par excellence.
Et c'est aussi un très joli dessert d'automne.
Ma mère en faisait régulièrement quand nous étions enfants, souvent avec de la gelée de coings maison dans le cœur de la pomme, et les pommes posées sur une biscotte qui allait absorber le jus de cuisson et les transformer en dessert super gourmand !
Il m'arrive d'en faire en glissant un carambar ou du caramel au beurre salé dedans, ou un mélange de sucre, de fruits secs et d'épices ou encore de la confiture.
Aujourd'hui, j'ai suivi la méthode d'une amie qui la tient de sa maman et qui les fait avec de la pâte d'amande dans le coeur, là aussi c'est une version gourmande venue du Danemark ! Et comme j'avais un reste de pâte d'amande qui traînait par là... j'ai eu envie d'essayer. Elle les prépare en ajoutant au fond du plat du vin aux épices et du sirop d'érable mais je n'en avais pas alors j'ai remplacé par un peu de gelée de cassis diluée dans de l'eau et une belle pincée de gingembre en poudre que j'aime beaucoup avec les fruits.
La recette est très "ouverte" car vous ferez avec ce que vous aurez sous la main, rien n'est vraiment pesé ni figé, comme souvent en cuisine.









Allez hop ! la recette !

Pour deux pommes (à vous de multiplier les proportions selon le nombre de fruits)

Deux pommes (ici golden mais celles que vous voulez !)
40 g de pâte d'amandes (ou de quoi remplir les coeurs des pommes si vous êtes gourmands et que vous faites un grand trou!)
1 belle pincée de gingembre en poudre (ou de cannelle, d'épices à pain d'épices...)
3 cuillères à café de gelée de cassis (ou de ce que vous voulez !)
3 cuillères à soupe d'eau (ou du vin doux, du vin chaud... mais dans ce cas, peut être pas de confiture)
1 belle pincée de sucre en poudre

Préchauffer le four à 180° C.
Laver les pommes et retirer le cœur avec un vide pomme. Avec un couteau, entailler tout le pourtour de la pomme au niveau de son équateur (cela évitera à la peau de se fendre de façon aléatoire).
Couper la pâte d'amande en bâtonnets et les glisser dans les pommes (tassez un peu pour en mettre plus !)
Diluer la gelée dans l'eau et verser au fond du plat. Poser les fruits et saupoudrer avec le sucre et le gingembre.
Enfourner pour environ 35 min jusqu'à ce que les fruits soient bien tendres et que la peau commence à se friper un peu.
Déguster tiède, avec éventuellement une cuillère de crème fraîche ou de glace à la vanille... Slurp !


mercredi 16 octobre 2013

Salade de petit épeautre, butternut et poireau rôtis et graines grillées

Voilà aujourd'hui une belle salade composée comme je les aime, aux doux parfums d'automne, tout à fait réconfortante.
J'ai associé du petit épeautre de Provence, qui est une sorte de blé rustique, cultivé en Provence depuis longtemps. C'est délicieux, ça change du riz avec l'avantage d'être complet et très souvent bio car c'est une céréale qui aime les sols pauvres et se passe très bien de pesticides indispensable quand on mange des céréales complètes ! On le fait cuire comme du riz dans un grand volume d'eau salée. C'est vrai, c'est un peu long à cuire (une bonne quarantaine de minutes si on ne le fait pas tremper deux ou trois heures avant, temps qu'on peut réduire à une bonne vingtaine de minutes après trempage). Rien n'empêche d'en cuire une bonne quantité puis de conserver le reste un ou deux jours au frigo, il suffira de le faire réchauffer avec une goutte d'huile à la poêle pour le servir ensuite en accompagnement.

J'ai ajouté à l'épeautre des légumes rôtis, que j'aime beaucoup car ils concentrent leurs parfums quand ils sont cuits de cette façon. aujourd'hui, c'était courge butternut (une de mes préférées) et poireau. Mais on peut envisager d'autres légumes pour composer la salade comme des potimarrons, panais, patates douces, oignons rouges, carottes...
J'ai fait rôtir de l'ail en chemise en même temps pour qu'il soit doux et crémeux et qu'il vienne parfumer délicatement ma vinaigrette.
Et voilà un déjeuner parfait ! Et même très pratique à emporter dans sa lunch box.



Allez hop ! la recette !



Pour 4 personnes

200 g de petit épeautre
1/2 courge butternut
2 poireaux pas trop gros
3 gousses d'ail
4 cuillères à soupe de graines (ici, amandes concassées, graines de courge et pignons de pin)
Un cube de bouillon de légumes
Huile d'olive, sel, poivre
Pour la sauce
3 cuillères à soupe de vinaigre balsamique blanc
6 cuillères à soupe d'huile d'olive
1 cuillère à soupe de miel liquide
sel, poivre

Mettre l'épeautre à tremper dans un saladier d'eau froide pendant deux ou trois heures (ou prolonger la cuisson de celui-ci si vous n'avez pas le temps de le faire tremper.)
Préchauffer le four à 200° C.
Laver puis découper en tranches la courge butternut. Peler les tranches avec un couteau et découper en gros morceaux. Enlever les premières feuilles des poireaux, et les couper en deux dans la longueur, les rincer puis découper en tronçons.
Dans un sac congélation, mettre les légumes, les gousses d'ail non pelées, un filet d'huile d'olive, sel et poivre et secouer le tout pour bien enduire les légumes d'huile. Placer dans un grand plat métallique en une seule couche et enfourner pour 30 à 35 minutes en remuant de temps en temps.
Pendant ce temps là, mettre l'épeautre égoutté à cuire dans un grand volume d'eau avec le cube de bouillon de légumes.
Dans une petite poêle, faire griller à sec les graines pendant quelques minutes et réserver sur une assiette.
Une fois les légumes cuits, enlever les gousses d'ail et les défaire de leur peau. Écraser la chair dans un petit bol, ajouter le vinaigre, l'huile, le miel et du sel et poivre. Bien mélanger.
Dans un saladier, mélanger l'épeautre égoutté, les légumes rôtis et la sauce. Parsemer de graines grillées et servir encore tiède ou froid.

vendredi 11 octobre 2013

Tarte feuilletée aux poires sur feuilles de bricks

Parfois, il faut avoir un peu de ressources pour cuisiner avec ce qu'on a quand des amis arrivent presque à l'improviste !
Ce soir là, j'avais envie d'une tarte aux poires  mais pas de pâte sablée ou feuilletée, ni le temps d'en faire une...
Alors, j'ai décidé d'utiliser les feuilles de bricks comme base pour une tarte fine croustillante. Nous ne sommes pas loin de la base du strudel aux pommes et sa pâte feuilletée très fine mais avec des raisons secs et des noix en plus.
J'ai coupé mes poires en tranches bien fines pour qu'elles cuisent aussi rapidement que les bricks.
Et voilà un dessert goûteux, léger et rapide ! Emballez, c'est pesé !
Bon, j'avoue, ça fait plein de miettes quand on la coupe, mais c'est pas grave !!

Allez hop ! la recette !

Pour une petite tarte pour 4 personnes :

6 feuilles de bricks
3 poires conférence
50 g de beurre
4 cuillères à soupe de sucre vanillé ou de sucre de canne

Préchauffer le four à 170° C.
Faire fondre 30 g beurre dans un petit bol dans le four pendant qu'il préchauffe.
Détacher délicatement les feuilles de bricks des papiers. Poser une première feuille sur une planche, la beurrer au pinceau, puis procéder de même en superposant les autres feuilles et en beurrant entre chacune d'elles. Poser les feuilles dans un moule à tarte anti adhésif (ou sur une feuille de cuisson ou de papier sulfurisé puis dans le moule).
Peler et couper les poires en fines lamelles et les disposer dans le moule.
Saupoudrer de sucre et parsemer de quelques noisettes du beurre restant.
Enfourner pour environ 30 minutes à 170°, jusqu'à ce que les fruits soient cuits et les bords de la pâte dorés.
Servir tiède.

vendredi 4 octobre 2013

Scones au cheddar et à la sauge

Les scones salés, c'est une très bonne idée pour compléter un repas léger, idéaux pour accompagner une soupe toute simple ou une salade, voire même en les utilisant en base de sandwich pour votre lunch box au bureau ! Croisée au détour du web sur le site de BBC Goodfood, cette recette de scones salés m'a fait de l'oeil dès que je l'ai vue !
J'aime beaucoup la version sucrée de scones, servie avec crème et confiture, qui accompagne le thé en Angleterre, mais il existe aussi des versions salées de ces petits pains légers, très vite faits, sans avoir besoin de lever comme le pain classique car faits avec de la levure chimique et pas de boulanger. En plus, ils sont très vite préparés (10 min max !) et vite cuits, à peine une quinzaine de minutes. De quoi vous sauver un dîner !
Ils sont vraiment délicieux tièdes, alors n'hésitez pas à les faire réchauffer avant de les servir si vous les confectionnez à l'avance.
Dans cette version, on utilise de la moutarde en poudre colman's très courante en Angleterre, et comme je ne sais pas résister devant ce genre de produits quand je voyage, j'en avais ramené un petit pot de mon petit séjour à Londres l'an dernier. Voilà enfin une excellente façon de l'utiliser mais j'essaierai un jour avec de la moutarde à l'ancienne, avec des grains, ça doit très bien marcher aussi ! Elle apporte un parfum et une légère touche piquante très agréable.
On trouve facilement du cheddar dans les rayons des magasins maintenant mais on peut imaginer de le remplacer par un fromage à pâte dure comme du comté, ou mieux, du beaufort ou du gruyère suisse.
Pour la sauge, je n'avais que de la sauge séchée (mais de la sauge sauvage, cueillie chez mes parents et très parfumée), là encore, je referai cette recette avec de la sauge fraîche qui est une herbe que j'aime beaucoup.
Un autre petit changement par rapport à  la recette originale, pas de buttermilk (ou encore de lait fermenté) chez moi ce jour là, alors je l'ai remplacé par un yaourt nature, c'était parfait aussi pour apporter le moelleux voulu.
Pour l'apero, vous pouvez aussi découper la pâte en morceaux beaucoup plus petits, et dans ce cas, adaptez le temps de cuisson qui sera un peu moins long.

Allez hop ! la recette !

Pour 8 beaux scones :


230 g de farine
1 sachet de levure chimique
50 g de beurre froid
1,5 cuillère à soupe de poudre de moutarde colman's (ou de moutarde à l'ancienne mais dans ce cas vous aurez peut être besoin d'un peu plus de farine)
100g de cheddar rapé
1 cuillère à soupe de sauge ciselée (ou sèche)
1 œuf entier
1 yaourt nature
sel, poivre

Préchauffer le four à 200° C.
Mélanger la farine, la levure, la poudre de moutarde, une belle pincée de sel, du poivre dans un saladier. Ajouter le beurre en morceaux et l'incorporer du bout des doigts.
Ajouter le fromage râpé (moins 4 cuillères à soupe) et la sauge.
Battre l’œuf avec le yaourt puis mélanger à l'autre saladier en en gardant une cuillère à soupe pour badigeonner les scones avant cuisson. (Si vous utilisez de la moutarde à l'ancienne, mélangez là à ce moment là avec l’œuf et le yaourt). Pétrir la pâte quelques instants à la main, elle doit être lisse et assez souple. Si elle colle un peu, ajouter un peu de farine.
Étaler la pâte en un rectangle d'une épaisseur de 3 cm environ. Couper en 4 morceaux puis chaque morceau encore en biais pour obtenir 8 triangles. Vous pouvez aussi former un cercle de la même épaisseur et le couper en triangles comme une tarte.
Placer les triangles en les espaçant bien sur une plaque et badigeonner du reste d'oeuf, puis saupoudrer du reste de fromage râpé.
Enfourner pour environ 15 minutes jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés et sonnent un peu creux quand on les tapote.
Servir tiède avec une soupe ou une salade.



mercredi 25 septembre 2013

Crumble aux mûres et aux pommes


Un week end entre amis, une belle maison dans le Perche, la douceur du soleil de fin d'été...
Une petite route de campagne, des ronces et ... des mûres ! Et plein de mains pour les cueillir...
J'adore les mûres, et j'en mange très peu souvent car je croise rarement des ronces en Provence où il fait trop sec et encore plus rarement à Paris ! Je crois bien que les dernières mûres sauvages que j'ai mangées, ça fait presque 20 ans en Bourgogne !
Alors, nous voilà de retour avec une jolie récolte de mûres, quasiment deux kilos en peu de temps (et encore, après avoir porté une fillette sur mes épaules pour pouvoir ramasser celles tout en haut, et la bonne volonté des copains...mais il a bien fallu rentrer ! )
J'ai eu la chance que mon amie Clarisse me dise que je pouvais emporter le tout pour faire de la confiture, mais quand même, il fallait un peu partager ce délicieux butin !
Alors, pour le déjeuner du dimanche, on a préparé un crumble aux ... mûres et aux pommes du jardin, encore un peu trop acides pour les croquer comme ça.
 Le crumble, c'est un dessert extra, fait en quelques minutes avec peu d'ingrédients. Une belle couche de fruits juteux, la pâte à crumble bien dorée dessus et on se régale ! En plus, on peut préparer la pâte à l'avance et la conserver au frais jusqu'au moment de faire le dessert, qui est vraiment meilleur tiède.
Le reste des mûres fut préparé en confiture, pour en profiter encore plus longtemps cet hiver !

Le Perche est une région magnifique et si vous voulez aller y passer un peu de temps, j'ai l'adresse qu'il vous faut ! c'est là : les Petites Faries où vous serez reçus comme des rois dans un endroit charmant !



















Allez hop ! la recette !

Pour un crumble pour 6 gourmands
100 g de farine
100g de beurre froid
100 g de sucre roux
(si vous en avez, vous pouvez rajouter quelques amandes effilées)
300 g de mûres
4 belles pommes

Préchauffer le four à 180° C.
Dans un saladier, verser la farine et le sucre roux. Découper le beurre en morceaux et l'incorporer du bout des doigts jusqu'à l'obtention d'une pâte grumeleuse.
Beurrer légèrement un plat à four.
Peler les pommes et les découper en morceaux, verser dans le plat et mélanger avec les mûres.
Couvrir la surface avec les grumeaux de pâte en couche régulière.
Enfourner pour environ 35 minutes, jusqu'à ce que la pâte soit bien dorée.
Servir tiède, éventuellement avec une boule de glace vanille ou une belle cuillère de crème fraîche.



samedi 21 septembre 2013

Gaufres de compétition ou comment retrouver le goût de la fête foraine au goûter !

Pendant les vacances, c'est devenu comme un rituel, on fait au moins un goûter de gaufres à la maison pour les petits et pour les grands !
Mes petites nièces adorent ! (et c'est cool d'être leur idole à l'heure du goûter, moi je vous le dis ! ) ;-)
J'ai la chance d'avoir chez mes parents un super gaufrier qui se retourne, comme dans les fêtes foraines. C'est le gaufrier Krups qui m'a été offert par une amie. Depuis, on se régale ! Il fait de grandes gaufres, croustillantes à souhait, avec des grands trous pour pouvoir les garnir généreusement de tout ce qu'on veut, et dans ce cas là, la gourmandise fait loi !

La pâte à gaufres est une pâte proche de la pâte à crêpes, avec ajout de beurre et de levure pour qu'elles soient bien gonflées. Rien de compliqué à faire, tout réside plutôt dans la cuisson qu'il faut apprendre à maîtriser. Avec l'expérience, j'ai constaté qu'il fallait ABSOLUMENT attendre que la vapeur arrête de s'échapper du gaufrier et surtout se retenir de l'ouvrir pour vérifier la cuisson ! Si on ouvre trop tôt, on risque de "déchirer" la gaufre par le milieu, dommage ! Quand la vapeur ne sort plus, c'est que la gaufre est suffisamment cuite à cœur pour bien tenir et assez rapidement, on arrive à ajuster la température et le temps de cuisson pour avoir les gaufres que l'on souhaite : plutôt blondes et encore tendres, plus dorées et bien croustillantes sur le dessus...


Allez hop ! La recette !

Pour 8 grandes gaufres

300 g de farine 1 sachet de levure chimique (11 g) 1 pincée de sel 75 g de sucre 100 g de beurre 2 oeufs 1/2 l de lait

Battre les 
œufs et le lait ensemble. Faire fondre le beurre, le laisser tiédir un peu et l’ajouter au mélange œuf lait en fouettant bien. Mélanger farine, sel, levure et sucre dans un autre saladier. Délayer la farine en versant progressivement le mélange oeufs-lait-beurre. 
Laisser reposer la pâte une heure avant de cuire les gaufres. 

Faire chauffer le gaufrier.
Verser la pâte sur la plaque bien chaude, juste assez pour à peine recouvrir la plaque (avec l'habitude, vous trouverez la bonne quantité : assez pour que la gaufre soit bien pleine, pas trop pour éviter les débordements quand la pâte commence à gonfler. )
Fermer le gaufrier et le retourner (si votre modèle pivote) et faire cuire jusqu'à ce que la vapeur arrête de se dégager. Quand la gaufre a la couleur qui vous plait, retirez là avec une pince en bois pour ne pas vous brûler. Et continuer cette opération jusqu'à épuisement des ingrédients.

Après, à vous de laisser libre cours à votre imagination pour garnir vos gaufres !
Confiture, crème de marron, pâte à tartiner, chantilly... Bref, vous voyez quoi !
Bon appétit !

samedi 14 septembre 2013

Salade de betteraves, carottes et ail rôtis, feta, semoule et herbes fraîches


Longtemps, j'ai cru que je n'aimais pas les betteraves...

Pour beaucoup d'entre nous, les betteraves sont un mauvais souvenir de cantine... (comme beaucoup d'autres souvenirs "légumesques" ! Quels ravages ça fait, la cantine, question papilles... souvenez vous des endives au jambon, le céleri rémoulade, le gratin de poireaux, la langue de boeuf... ) Il faut dire que ces cubes rouges mollassons, baignant dans une mauvaise vinaigrette, ben, comment dire...
Alors que les betteraves, c'est un légume vraiment délicieux ! Oui ! SI il est bien préparé. On oublie souvent de les préparer crues, râpées comme des carottes ou encore coupées en très fines tranches pour un carpaccio croquant et esthétique (surtout avec les variétés jaunes, roses, ou chioggia, avec leurs dégradés sublimes).On peut les cuire à l'eau, c'est comme ça qu'on les trouve le plus souvent.
Mais on peut aussi les faire au four, rôties ou cuites emballées d'aluminium comme les pommes de terre, ou en cocotte avec de l'huile d'olive et des aromates.
Croisant le chemin d'une recette donnée par une amie (en cocotte avec balsamique, huile d'olive, ail et herbes), j'ai fait un jour un mix de ces deux méthodes pour réaliser une grande salade de betteraves rôties au four au vinaigre balsamique et au miel. La betterave est comme confite, les parfums concentrés, et sa douceur est renforcée par le miel et le petit contraste acidulé du vinaigre balsamique. Après, j'ai rajouté d'autres ingrédients que j'aime bien comme la féta, la coriandre et de la semoule de couscous pour en faire une belle salade complète qui fait un repas parfait pour le soir.
On s'est régalés alors je partage ma recette avec vous.



Allez hop ! la recette !

Pour 6 personnes

3 betteraves crues
4 carottes
4 gousses d'ail
10 cl d'huile d'olive
10 cl de vinaigre balsamique
3 cuillères à soupe de miel d'acacia
sel, poivre
une petite poignée d'herbes sèches (romarin, thym, laurier...)
150 g de couscous (nature ou parfumé d'épices)
150 g de féta
Un bouquet de coriandre fraîche (ou de persil plat)

Préchauffer le four à 180° C.
Peler et couper la betterave en morceaux de taille égale (pour une cuisson uniforme). Peler et couper les carottes en bâtonnets. Séparer les gousses d'ail mais le les pelez pas.
Dans un bol, mélanger l'huile, le vinaigre et le miel, saler, poivrer.
Sur une grande plaque ou dans un grand plat, mettre les légumes, l'ail et arroser du mélange olive-miel-balsamique. Bien mélanger pour enrober les légumes, ajouter les herbes sèches.
Enfourner pour au moins une heure, en couvrant pendant la première demie heure d'un papier aluminium et en retournant régulièrement. Tester la cuisson des légumes en les piquant avec un couteau, ils doivent être tendres. Laisser tiédir.
Préparer la semoule dans un saladier en versant dessus le même volume d'eau bouillante salée et en laissant gonfler couvert d'une assiette.
Sur une planche, ciseler la coriandre et découper la féta en dés.
Dans le plat de service, étaler le couscous cuit et à peine tiède, parsemer régulièrement des légumes rôtis et de féta. Compléter l'assaisonnement en versant un beau filet d'huile d'olive et de vinaigre balsamique, un peu de poivre (pas trop de sel à cause de la féta). Terminer par la coriandre et servir.